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  • Photo du rédacteurHélène

Coup de cœur immédiat !


Fin 2017, lors de mon premier séjour au Myanmar, je tombe sous le charme du lacquerware... Arrivés à Bagan en famille, nous sommes à mi-chemin d’un voyage au long cours, une aventure familiale d'une année pour arpenter le monde, découvrir ses merveilles et rencontrer ses habitants et entrepreneurs (www.soleado.ch).


" J’ai adoré Bagan, sa lumière, sa magie, son mystère…"


Bagan est une immense plaine verdoyante, boisée et cultivée, parsemée de plus de deux mille pagodes et stupas. Une zone entière dévouée à Bouddha. Visiter ses temples, grimper sur les toits, déambuler dans les couloirs, se perdre dans ce dédale de vieilles pierres… a été mon premier coup de cœur !



" La laque est la sève d'un arbre, 100% naturelle ! "


Dans les couloirs du temple Dhamma-yan-gyi, je rencontre Ko Ko Naing qui, devant ses assiettes et bougeoirs laqués, m’attrape instantanément avec son sourire lumineux. Ko Ko Naing parle un anglais imparfait, entre nous le courant passe aussitôt. Grâce à lui, je découvre l’art de la laque. Coup de cœur immédiat ! Cet artisanat existe au Myanmar depuis le 13ème siècle. Depuis 800 ans ! Des objets, confectionnés en bambou et crin de cheval, sont recouverts de multiples couches de laque. Entre chaque couche, l'objet doit sécher une dizaine de jours dans une cave humide et sombre. J'apprends que la laque est en fait la résine d'un arbre, le lacquertree, ou Theet-see en birman (qui donnera le nom de la marque Titsi !), qui pousse à l'état sauvage dans les forêts d'altitude à l'est du pays. Le processus de fabrication, entièrement fait à la main, est tellement délicat et minutieux qu’il faut 4 mois pour fabriquer un bougeoir noir et or, une année pour une vase finement gravé. Je suis fascinée...

Ko Ko Naing tente de répondre à toute mes questions, ma curiosité est sans limite, je veux tout savoir !


 

" Entièrement faite à la main, chaque pièce est unique. "


Je passe les jours suivants à m’intéresser au lacquerware. Je visite plusieurs ateliers et découvre un artisanat ancestral, indissociable de la région de Bagan. Les artisans travaillent assis en tailleur, la plupart exerce ce métier depuis trois ou quatre générations. Ils ont une dextérité, une maîtrise et une précision extraordinaires. Le produit final est d’une qualité exceptionnelle, d’une beauté rare. Je suis sous le charme !





Le lendemain soir, Ko Ko Naing nous reçoit dans sa maison familiale, dans laquelle il vit avec enfants et petits-enfants. Tous nous accueillent chaleureusement, ils nous ont préparé un repas de rois. Nous dînons seuls, sous le regard de nos hôtes qui par coutume, ne mangent jamais avec leurs invités. Nous sommes touchés par leur simplicité et leur générosité. Ils sont accueillants, souriants, attentionnés. A l’image des birmans que nous rencontrerons tout au long de notre séjour. Un peuple multiple, joyeux, honnête et attachant. Un autre coup de cœur...!


28 jours au Myanmar fin 2017 (exactement le temps du visa !) et des liens pour la vie !

La Birmanie m’a envoutée...







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